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Vie Entrepreunariale

Se relever après un échec et réussir : mon expérience

Dans cet article, je vais vous dévoiler l’une des pires expériences de ma vie. Je vous en parle aujourd’hui, car pendant des années, je l’ai vécu comme un échec. Étant dans le domaine du bien-être et du développement personnel, impossible pour moi d’en parler sans ressentir un soupçon de honte, de malaise. Je vous explique comment se relever après un échec, comment j’ai fait pour dépasser mes craintes, et comment j’ai réussi à le transformer en réussite !

Se relever après un échec : mon approche personnelle

J’utilise le mot échec, et je sais pourtant qu’il n’est pas très apprécié dans la communauté du développement personnel. Effectivement, on préfère dire qu’il n’y a pas d’échec, que des expériences et des apprentissages. Et c’est vrai ! Du moins, c’est ce que je crois aussi !

Mais je crois aussi que l’on diabolise trop certains mots. Ce ne sont finalement que des mots. On espère ainsi faire taire des injonctions toxiques qui ne prônent que la réussite et qui moquent l’échec, tout en faisant naître une autre injonction telle que “l’échec n’existe pas”. Je ne suis pas sûre que ce soit très vertueux…

N’en déplaise à certains, ici, nous appellerons un chat un chat. Alors, qu’est-ce qu’un échec ? Selon moi, c’est lorsque le résultat obtenu n’est pas celui attendu ou espéré. C’est un échec, c’est factuel.

Est-ce que ça signifie qu’un échec est forcément négatif ? Évidemment que non ! Et c’est justement tout l’objet de cet article !

Mon plus gros échec

Depuis toute petite, j’ai toujours été une bonne élève, même une très bonne élève. C’était assez facile pour moi.

C’était assez naturel pour moi de vouloir faire de grandes études ! Ce qui est ironique aujourd’hui, car si on s’en tient à mes diplômes reconnus par l’état, je n’ai qu’un bac scientifique ! Pourtant, je ne me sens pas moins instruite ou moins accomplie ! Mais c’est un autre sujet !

Après le lycée, j’ai choisi de faire médecine ! Avec le droit, je crois qu’il s’agissait des deux filières considérées comme étant les plus difficiles et réservées à une élite. Je savais qu’il fallait beaucoup travailler, que ça allait être dur, mais je crois que c’est ça qui me plaisait ! C’était le défi à relever dont mon ego allait être ravi de pouvoir s’en vanter ensuite !

J’ai fait ma première année, et sans grande surprise, je ne passe pas. Inutile de faire durer le suspens plus longtemps, mon classement n’était clairement pas suffisant pour me rattraper au second semestre. La claque !

Je me revois encore, assise à mon bureau, mettant aux propres des beaux schémas d’anatomie pour mes révisions, juste avant d’ouvrir mes résultats. Et d’un coup, tout ça n’avait plus aucun sens.

C’est souvent très long pour se relever après un échec, on oublie qu’il existe d’autres chemins possibles !

Je vous en parle aujourd’hui, mais croyez-moi, ce n’est pas confortable. Je sais que cet échec m’a laissé des traces. Au-delà de mon égo qui lui reste vexé par cette épreuve, au fil des années, j’ai pu me rendre compte que cet échec a été la plus belle chose qui me soit arrivée jusqu’à présent.

Prendre conscience de son échec pour mieux se relever

Étudier en quoi nos échecs nous mène peut-être finalement à la réussite… 

La première fois que j’ai réalisé ça, c’est quand j’ai découvert la naturopathie. C’était vraiment LE métier qui répondait à toutes mes attentes. Pendant ma formation, j’ai le cœur qui bat la chamade, ce que j’apprends sur ma santé, le fonctionnement de mon corps, la compréhension de la vie et du monde me fait me sentir puissante ! Je réalise à quel point je ne suis pas en accord avec les fonctionnements de la médecine allopathique.

Première prise de conscience : je ne peux pas me vanter d’avoir réussi médecine, mais, est-ce que j’aurais été heureuse dans cette voie-là ? Ou aurais-je été frustrée du manque de bon sens et de prévention que peut avoir la médecine allopathique ?

Deuxième prise de conscience : j’ai commencé à travailler plus tôt que prévu, d’abord en tant que vendeuse puis responsable d’une boulangerie, j’ai adoré ! Quand j’ai commencé ma formation de naturopathie au Cenatho, j’ai changé de boulot pour aller dans quelque chose un peu plus en lien avec la santé. C’est là que je suis entrée chez Naturalia et que j’y suis restée 4 ans. Une aventure extraordinaire et très riche ! 

Troisième prise de conscience : en 2020, lors de la crise sanitaire mondiale. Si j’avais été au cœur du personnel soignant, si j’avais eu le nez dedans, aurais-je vu les manipulations, les abus ? Une part de moi a envie de dire oui, car c’était trop gros pour être ignoré, mais en réalité, je n’en suis pas si sûre…

Cet échec, aussi douloureux et inconfortable soit-il, m’a permis d’avoir la vie que j’ai construite aujourd’hui…

Lâcher prise pour avancer et se libérer

J’ai pu rencontrer la naturopathie et réaliser que mon pouvoir personnel était puissant pour impacter ma santé, mais aussi pour impacter le monde ! Une vie entrepreneuriale dans  laquelle je m’épanouis pleinement ! Je suis libre et je respecte mes convictions. Chaque jour, je crée ma propre richesse avec mes ressources.

Une vie où je peux travailler autant que je veux, parfois beaucoup, parfois peu, selon les horaires que je choisis ! En fait, j’ai tout gagné ! Je continue de gagner parce que ma carrière et mes choix de vie ne font que commencer ! 

Vous connaissez à présent l’histoire de mon plus gros échec, et ce ne sera pas le seul !

Si tu traverses une période difficile, raccroche-toi à ta vision du monde, à des personnes, prends le temps nécessaire pour analyser ta situation et accueillir tes émotions.

Laisser le temps au temps

Se relever après un échec ne se fait pas du jour au lendemain, ou juste quand on le décide. Il faut laisser décanter la situation, ne pas se précipiter.

Alors, lâchez-vous un peu les baskets ! Tout ne se passe pas toujours comme on le souhaite, et pourtant, c’est là toute la richesse de la vie. 

Prenez un instant pour dresser la liste de tous ces échecs ! Et interrogez-vous en étant honnête avec vous-même : 

  • Comment ces échecs ont changé en mieux votre vie ? 
  • Quels ont été les cadeaux de ces échecs ?
  • Est-ce qu’avec du recul, vous trouvez toujours que c’est un échec ?

Si l’échec en question est trop frais et que vous avez d’abord besoin de passer par certaines phases (colère, tristesse, peur…), alors, laissez-vous du temps, vraiment.

Et sinon, c’est peut-être que le cadeau n’est pas encore arrivé. Mais soyez sûre qu’il arrivera ! Dans mon cas, j’ai mis des années à réellement identifier les bénéfices de cet échec ! Faire le point sur vos échecs passés et voir ce qu’ils ont apporté, c’est en fait un excellent exercice pour se prémunir de futurs échecs !

Avec cette nouvelle conscience, et cette confiance en la vie qui ne vous veut que du bien, c’est tout de suite plus facile d’appréhender de nouveaux échecs. Ce ne sera plus une fin en soi, mais au contraire, une certaine curiosité de découvrir les surprises de la vie.

Aussi, en dédramatisant les échecs passés, cela vous permet de jouer avec plus de facilités avec vos peurs. D’oser les traverser et sortir de votre zone de confort ! De penser plus positivement. Ce qui nous fait rester dans notre zone de confort, c’est souvent la peur d’échouer, non ? Si cette peur est amoindrie en réalisant que les échecs ne sont pas si catastrophiques, il y a fort à parier que vous deveniez un petit peu plus courageuse et audacieuse !

Et ce sont à mon sens de belles qualités à encourager dans nos vies ! Et peut-être même encore plus dans l’entrepreneuriat !

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