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Vie Entrepreunariale

Devenir entrepreneure : 3 erreurs que je n’ai pas faites

Au début de mon activité, j’ai fait des erreurs, mais j’ai aussi pris certaines bonnes décisions. Devenir entrepreneure, c’est un sacré challenge ! Si je devais tout recommencer, voici 3 choses ont grandement participé à mon succès, ou du moins qui m’ont fait gagner beaucoup de temps et que je ferais encore sans hésiter !

Ne pas attendre avant de me faire accompagner

La première, sans surprise : je n’ai pas attendu avant de me faire coacher ! Je vous en parle dans mon article sur ce que le coaching m’a apporté en tant que coachée.

Devenir entrepreneure peut se faire du jour au lendemain, enfin sur papier.

Dès mon premier mois de lancement, j’ai eu ma première séance découverte. C’était le mercredi 20 janvier 2021. Je me souviens de la date, car c’est ce jour-là que je récupérais les clés de mon cabinet et j’y passais ma première journée ! Je trouvais la symbolique belle et forte ! Mais c’est pour vous dire que j’ai pris les devants vraiment à mes tous débuts pour me faire accompagner.

Évidemment, une part de moi se disait que je pouvais réussir toute seule, que je pouvais d’abord essayer de trouver mes propres marques, faire mes premiers tests en autonomie durant quelques mois et que si ce n’était pas concluant, faire appel à une coach. Honnêtement, ça aurait pu marcher ! 

Parce que j’ai préparé ce lancement bien en amont. C’est presque une 4ᵉ erreur que je n’ai pas faite que je pourrais ajouter là. C’est vrai qu’avant de me lancer, je me suis complètement imprégnée du milieu entrepreneurial qui m’était totalement inconnu : 

  • En écoutant énormément de podcasts sur le sujet
  • En suivant des entrepreneurs sur les réseaux sociaux
  • En essayant de comprendre les coulisses, les lancements, etc.

Ce qui fait qu’avant même d’avoir commencé, j’avais cette impression de déjà connaître la marche à suivre, comme si je me lançais dans quelque chose de connu. Du coup, puisque j’avais l’impression d’avoir vraiment toutes les infos en mains, je me suis vraiment interrogée sur la pertinence de me faire accompagner.  Je pense que c’est la combinaison des 2 (faire des recherches ET être accompagnée) qui ont changé la donne pour moi.

Pourquoi vouloir me faire coacher ?

Certaines de mes parts d’ombres me faisaient un peu peur. Dans le sens où j’avais conscience de mes petits saboteurs et que j’avais peur qu’ils prennent le dessus.

En étant livrée à moi-même dans ce lancement d’activité, j’avais peur de ne pas réussir à me discipliner suffisamment et à passer mes journées à procrastiner en regardant des séries sur Netflix par exemple !

J’avais conscience de tout ça. Mais je ne me sentais pas capable de me chopper en plein délit de sabotage pour corriger le tir haha !

C’est notamment pour ça que j’ai souhaité me faire accompagner. J’allais avoir quelqu’un, avec un regard extérieur sur les étapes à mettre en place, sur mes croyances, mes blocages, mes peurs, qui allait faire office de miroir pour que je vois ce qu’il y a à voir plutôt que de fermer les yeux. 

J’avais pris soin de choisir une coach qui incarnait évidemment les objectifs que je m’étais fixé ! J’avais donc une preuve que c’était possible ET j’avais confiance. Elle allait pouvoir m’aider à ne pas prendre de détours !

Durant cet accompagnement, j’ai mis effectivement plusieurs choses en place. Mais pour être honnête, ce n’est pas au bout de ces 4 mois que j’ai développé une activité rentable, que tous mes objectifs ont été remplis.

En réalité, ce qui a été le plus précieux avec cet accompagnement, ce n’est pas tant ce que j’ai fait pendant, mais toutes les graines semées tout au long de cet accompagnement, et même après !

J’ai petit à petit changé mon système de pensées. Même s’il me restait des peurs et des croyances à déconstruire, j’avais comme compris comment les appréhender et les gérer pour ne plus qu’elles soient trop handicapantes pour moi.

C’est là que réside la puissance du coaching ! Il y a le passage à l’action, mais il y a aussi tout de côté de déconstruction des croyances qui ne portent pas forcément ces fruits tout de suite, mais qui travaille comme dans l’invisible le temps que l’on intègre de nouveaux schémas de pensées.

Je sais que ça représente un investissement à une période où justement, on n’a pas de trésorerie ! Mais c’est précisément un investissement sur l’avenir que vous vous offrez.

Communiquer dès le lancement de mon activité

Ensuite, deuxième erreur que je n’ai pas faite : commencer à communiquer au moment de mon lancement d’activité ! Je ne sais pas ce qu’il se passe en ce moment, mais j’ai au moins une séance sur deux qui porte sur la communication ! Je sens que c’est vraiment la bête noire des entrepreneurs qui se lancent ! Alors pas parce qu’ils n’aiment pas ça, mais parce qu’ils peinent à savoir comment s’y prendre pour que leurs efforts payent !

Devenir entrepreneure, c’est avoir plusieurs casquettes ! Quand j’ai commencé mon activité, j’avais déjà une communauté. Que ce soit sur Instagram ou sur YouTube. Donc, ça a été plus facile peut-être pour moi de recevoir mes premières clientes quand j’ai ouvert mes créneaux.

Je communiquais déjà depuis des années sur les réseaux sociaux. Dès le début de mon projet de reconversion à la naturopathie, j’ai commencé à partager autour de ça sur les réseaux sociaux. J’ai partagé mes réflexions, ce qui m’attirait, mon cheminement, les débuts de ma formation, etc.

Tout en étant régulière sur les réseaux bien avant d’avoir quoi que ce soit à vendre ! Juste pour le plaisir, parce que j’aimais ça ! Ce qui fait que mon audience a eu le temps d’une part de grandir, petit à petit, et de me faire confiance, même si je n’ai toujours pas aujourd’hui une communauté de 10 k followers, ça a été relativement lent. 

Lorsque j’ai proposé mes premiers services, mon audience n’avait qu’à se demander si elle en avait besoin ou non, si elle en avait envie ou non. Et c’est tout ! Tandis que quand vous commencez à communiquer en même temps que vous lancez vos offres, et bien avant de se demander si elle a ou non besoin / envie de votre offre, votre audience va d’abord se demander qui vous êtes, et ensuite si elle peut vous faire confiance. Et c’est pour ça que ça peut être un peu long à démarrer. Ce n’est pas parce que vous n’êtes pas compétentes, que vous ne faites pas les choses bien. Simplement que ça demande du temps de tisser ce lien de confiance.

Comment bien communiquer ?

Pour les autres, si vous êtes déjà en activité et que vous vous retrouvez dans ce cas de figure : créer cette fameuse communauté en ayant déjà des offres à proposer. Pas de panique, ça ne veut pas dire que c’est vouer à l’échec ! Mais gardez en tête que votre priorité est d’abord de vous rendre visible et de créer ce lien de confiance, et peut-être moins d’être dans l’aspect promotionnel de vos offres.

En ce moment, je travaille énormément avec mes coachées sur cette notion de communication et de fédérer une communauté autour de soi. Je me rends compte à quel point ça peut être challengeant. Beaucoup se sentent perdues et ne savent vraiment pas comment s’y prendre… Et c’est vraiment dommage…

Donc voilà pour cette deuxième erreur que je suis heureuse de ne pas avoir faite. Je n’ai pas attendu d’être certifiée, d’être lancée pour communiquer, bien au contraire ! La clé est d’anticiper au maximum !

Démarrer mon activité avant la fin de ma formation

Et enfin, dernière erreur que je n’ai pas faite… Et ça fait un peu écho à la précédente… C’est que je n’ai pas attendu de finir ma formation de naturopathie pour me lancer ! Alors, je sais que c’est une prise de position qui peut faire débat, qui ne fait pas l’unanimité. Certaines personnes trouvent que c’est courageux, admirable, d’autres voient plutôt ça d’un mauvais œil, c’est propre à chacun, c’est très personnel !

Dans mon cas à moi, je me suis formée au Cenatho à la naturopathie en cursus week-end sur 3 ans. Dès la fin de la première année, avec notre stage d’été, on était confronté à des premiers clients, de gentils cobayes. Ce qui fait que rapidement, dans mon cursus, j’ai pu voir ce qu’à mon niveau, j’étais capable d’apporter aux gens. Je me suis officiellement lancée en début de 3ᵉ année, donc au 3/4 de ma formation. 

Je me sentais pleinement prête et je savais que les cours qu’ils me restaient à voir n’étaient pas essentiels pour commencer à pratiquer. Pour être honnête avec vous, j’avais déjà dans l’idée de me lancer au cours de ma deuxième année. Alors pour le coup, je ne me sentais pas capable d’assurer une consultation de A à Z, parce qu’il me manquait des cours essentiels à ça ! Mais j’avais toutes les clés en mains pour proposer des bilans de vitalité, des bilans nutritionnels, des petits ateliers sur certaines thématiques (l’immunité, le stress, les HE, les troubles cutanés, etc.).

Je le précise parce que ce que je vous dis là n’est pas une invitation à pratiquer et faire payer des clients des prestations pour lesquelles vous n’êtes pas prêtes et compétentes ! Ce n’est pas honnête, je trouve… Par contre, sur votre chemin d’apprentissage, il y a sûrement d’autres moyens de proposer vos services, à la hauteur de vos compétences.

De la même manière, vous connaissez mon souci de la transparence. Je trouve important de ne pas se faire passer pour ce que l’on n’ait pas. Même si je me suis lancée avant la fin de mes études, je ne me suis pas proclamée naturopathe. J’ai veillé à ce que ce soit très clair pour les personnes qui décident de prendre RDV avec moi. Ainsi, vous ne trompez personnes, et ça me semble primordial !

Pourquoi se lancer avant ?

Maintenant, en quoi je trouve que ça a été une bonne chose pour moi de me lancer avant la fin de ma formation ? Pour plusieurs raisons : 

  • Déjà, statistiquement, je gagnais du temps sur les estimations qu’on pouvait nous donner. J’avais l’impression de prendre de l’avance et ça me rassurait de voir que je n’allais pas démarrer de zéro après ma formation !
  • Mais surtout, parce que ça m’a permis de devenir bien meilleure ! Parce qu’en ayant mes premiers clients, je pratiquais bien plus la naturopathie que mes collègues par exemple ! Et que quand on est en formation, il y a cette espèce de truc un peu magique… Je ne sais pas bien l’expliquer, mais c’est comme si notre cerveau était hyper malléable à ce moment-là. Vu que l’on baigne dans ses cours, c’est comme plus facile de les mettre en pratique, il y a comme un momentum ! Donc à la fois, c’était plus simple de mettre les cours en application, de faire appel à mes connaissances parce que c’était bien frais. En même temps, me pencher sur des cas que je connaissais moins bien me faisais faire des recherches que je retenais bien plus qu’en révisant. 

Toujours est-il qu’en pratiquant en étant toujours étudiante ça me faisait retenir bien plus de choses de mes cours. Je pense d’ailleurs que ça a grandement contribué à ce que je sorte major de ma promo ! 

Ça a aussi accéléré le bouche-à-oreille et le cercle vertueux de la recommandation. Avant même que je ne sois certifiée ! Je n’ai pas eu cette sensation d’être lâchée dans la nature et de devoir tout démarrer de zéro.

Je trouve que ça permet vraiment de limiter la claque qu’on peut parfois se prendre en pleine figure quand on a terminé une formation et qu’on doit se jeter dans le grand bain…

Voilà pour les 3 erreurs que je suis heureuse de ne pas avoir faites en tant que baby entrepreneure  ! 3 choses que j’ai faites dès mon lancement d’activité et qui ont fortement contribué à ce que mon entreprise se développe plutôt rapidement ! Et si ça vous intéresse, vous pouvez retrouver l’article sur les erreurs que j’ai commises au tout début de mon business !

Évidemment, je pense qu’il y a pleins d’autres bonnes pratiques pour développer son activité ! J’aimerais beaucoup savoir quelles sont VOS 3 erreurs que vous êtes contentes de ne pas avoir faites ! Ou les petites choses qui ont fonctionné pour vous et que vous aimeriez partager aux autres ?

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